Vernissage et exposition Jean-Pierre Cornet.
sept.
16
à 16 oct.

Vernissage et exposition Jean-Pierre Cornet.

Vue depuis la tour d'argent.png

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Jean-Pierre Cornet

Peintures

Vernissage le 16 septembre 2021 de 16h à 20h.
Exposition du 16 septembre au 16 octobre 2021.

au 40 rue de l'Université, 75007 Paris

T.+33 (0)6 58 34 74 30 

galeriemercier.paris@gmail.com

Ouverture du mardi au samedi de 14h à 19h ou sur rendez-vous

www.galerie-mercier.com

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Exposition Bernadette Kelly.
sept.
24
à 10 oct.

Exposition Bernadette Kelly.

  • 40 rue de l'université, paris france (carte)
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Bernadette Kelly sait « l’art d’évoquer les minutes heureuses ». La paix de son atelier hors du temps, tout en longueur, ses bibliothèques pleines de livres, son désordre méditatif de fauteuils et de petites tables, la lente sédimentation des choses se communiquent à ses toiles, s’intègrent à leur espace réinventé, d’où ressortent (au moins dans les dernières compositions) des tons de bleu profond comme chez Poussin, des ocres, des gris, des rouges un peu violacés. On peut penser à Maurice Denis, à cause du mouvement des corps, à cause d’une certaine indifférence au fini, à cause de certains tons de gris et de rose.

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FERNANDO X. GONZALEZ
mars
19
à 19 avr.

FERNANDO X. GONZALEZ

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Né à Buenos Aires en 1956, Fernando X. González présente son travail régulièrement depuis sa première exposition personnelle réalisée en 1979.Il a exposé principalement à Paris, Madrid, Stuttgart, Brême et Buenos Aires, dans des musées et centres d’art. Son travail a été présenté dans plusieurs foires d’art, entre autres, Fiac, Art-Paris, Arco, Zurich, Amsterdam, Londres, Chicago et San Francisco.En Espagne, l’historien et critique d’art Francisco Calvo Serraller, ancien directeur de Musée du Prado souligne dans le journal El País : « Parmi les peintres figuratifs, rares sont ceux quiatteignent une excellence intempestive. Fernando X. González est l’un deux, non seulement par la qualité de son regard ou par son extraordinaire raffinement pictural, qui synthétise plusieurs des meilleurs aspects des maîtres anciens et contemporains, mais pour son interprétation particulière de la lumière et des espaces qu’il transite à travers elle (...) Alors que l’on parle beaucoup d’hybridation, Fernando X. González est un hybride rare qui se situe au carrefour entre arts et approches très diverses. Cependant sa particularité est qu’il perce le réel en révélant son aspect le plus mystérieux (...) Il s’éloigne de la réalité pour mieux la capter et la transformer en un lieu différent et inateignable, nous touchant par sa tangibilité physique (...) en nous donnant ainsi une leçon sur l’éternel recommencement».

 

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GRÉGOIRE HESPEL & MARTIN BASDEVANT À LA GALERIE ERIC GILLIS FINE ART BRUXELLES
nov.
22
à 13 déc.

GRÉGOIRE HESPEL & MARTIN BASDEVANT À LA GALERIE ERIC GILLIS FINE ART BRUXELLES

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« But you know landscape is my mistress... »*

La peinture est une averse, shooter dit l’anglais, une ondée. J’aime ce mot désuet. Il est incongru, un peu flou comme cette toile, tachée de pluie. La peinture est une averse, elle surprend ; elle apparaît, elle est là, tout à coup inévitable. Ici, sur les toiles, elle crépite doucement sur les lames e l’herbe, sur les talus entre les mottes de terre grasse. Audible, invisible. Peinture pluie. On l’entend, on la perçoit, on la touche d’abord, avant de la voir. La peinture n’est pas la toile. Elle est plus grande, plus loin. Là, à côté, en nous. En toi, en elle. Elle tâche, c’est le moins, celui qui la traverse, mouillant la paume, les doigts, les joues de pigments détrempés. La peinture, cette peinture de Grégoire Hespel tire son magnétisme de cette météo changeante qui compromet le spectateur à son insu et l’entraîne. Quelque soit le format des tableaux, on suit sans réfléchir l’invitation qui nous est faite. On répond à l’instant à cette affabilité apparente. On va. Le pas fait, le brouillard nous entoure, estompant l’entrée : on est dehors. Tachée, oui, la toile est comme une lettre d’amour laissée sous la pluie. Les lointains semblaient proches mais chaque tableau les repousse un peu plus loin. Le pinceau c’est le vent. Tout se passe dans les touches à bords tremblés. Peinture fougueuse mais patiente qui va, revient. Elle lève les épaisseurs d’air mouillé, essore la pluie pour mieux y retremper la couleur. Larmes terre de Sienne, vert, noir, bruns des souches, argiles jaunes. Le peintre peint à même la rétine, à plein vent, la feuille, tenue d’une main, claque aux rafales qui bondissent comme des chiens. Que de précieuses indécisions annotées ainsi les unes à cotés des autres, les unes sur les autres et ui finissent par faire naître le monde visible. La peinture est toujours plus grande que le paysage. Il faudrait aller là, ou là, dans la suivante. Donnez moi ce pont ou ce ciel... « Lady Morley est venue hier. Elle s’est écriée en voyant la House : « Comme c’est frais, comme c’est humide de rosée, comme cela anime et end joyeux ! » Je lui ai dit que la moitié de ce qu’elle venait de dire, si je pouvais penser le mériter, valait toutes les paroles et tout le jargon sur les tableaux dans le monde. »

(John Constable, lettre à Charles Robert Leslie)

Qu’on se le dise.

Didier Goldschmidt. Février 2011

Né en 1973 à Paris, vit et travaille à Paris.

Il y a en ce moment au musée d ́Orsay une salle exclusivement dédiée aux dessins de Pierre Bonnard que l’on peut voir à l ́exposition “Vuillard/Bonnard”, au beau milieu d ́un ensemble de peintures et de pastels. Cette salle est riche d ́enseignements puisqu ́elle était vide de visiteurs lorsque Martin Basdevant et moi nous y sommes rendus la semaine dernière. Je veux dire que l’espace était déserté, que l’on fait manifestement un sort à cette part de son oeuvre. Pourtant, si Bonnard était un coloriste extraordinaire - la chose est entendue - il était peut-être un valoriste encore plus remarquable. Les charmes et les audaces de ses teintes ont agi, paradoxalement, comme l’arbre qui cache la forêt de son oeuvre en noir et blanc. Cependant que Matisse affirmait qu’un coloriste est reconnaissable à son emploi du crayon à papier sur une feuille. La chose est à prendre au sérieux. Regardez un fusain ou un pastel de Martin Basdevant, vous y reconnaîtrez l’or Nabi qu’il a su récolter avec une rare réussite, et qu’il aurait délicatement fusionné à un certain expressionnisme américain. Mais on remarquera aussi son inclinaison vers le sublime, sa fascination pour les grandes étendues d’une nature vierge, en particulier son plaisir à fêter le fourmillement topographique d ́un sol broussailleux, d’un chemin dans une vallée qui devient celui de sa peinture-même. Car ce dessinateur est un peintre. A la fois lyrique et intimiste, il a réussi à développer son oeuvre à l’abri du vacarme des klaxons, réactivant avec bonheur et singularité quelques beaux souvenirs pas encore tout à fait éteints par les musées. “Pour le peintre, il ne s ́agit pas de peindre le jamais vu, mais ce qui n’a pas été assez vu” écrivait Delacroix quelque part dans son journal.

Morgan BANCON, 12 février 2017

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Paolo La Motta x Galerie Mercier
oct.
10
à 9 nov.

Paolo La Motta x Galerie Mercier

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Paolo La Motta est né dans le quartier de la Sanità à Naples en 1972. Ce quartier commence au pied du musée archéologique et rejoint à son sommet le parc et le musée de Capodimonte. Un jour de 1984, quand il avait douze ans, venu jouer au ballon avec ses compagnons dans le parc, Paolo La Motta vit l’affiche de la fameuse exposition Il Seicentoa Napoli et, abandonnant le jeu, se faufila dans le musée. Ce qu’il y vit l’éblouit et lui fit décider immédiatement de devenir peintre. Ce conte, digne de la Légende dorée, est pourtant une histoire vraie que Paolo m’a confirmée.

Comme le sculpteur Vincenzo Gemito au dix-neuvième siècle, et plus récemment le photographe Mimmo Jodice, un gamin napolitain issu des quartiers les plus pauvres décide très jeune de devenir un artiste. Les deux premiers sont connus internationalement, Mimmo Jodice a eu plusieurs expositions à Paris et dans le monde et Gemito a sa rétrospective, quatre-vingt dix ans après sa mort au Petit-Palais, en même temps que Paolo La Motta qui lui expose pour la première fois en dehors de l’Italie, à Paris. Sans, pour ainsi dire, n’être jamais sorti de Naples, Paolo La Motta possède une culture encyclopédique sur la peinture et la sculpture, du Moyen-Âge à nos jours. Son savoir est surtout livresque, mais son œil est infaillible pour reconnaître la touche d’un artiste, de Bellini à Rothko. Sa peinture, pleine de mémoire, est à la fois figurative et contemporaine, mais le regard est d’aujourd’hui, que ce soit un paysage urbain ou le détail d’un terrain de fouilles, ou ces portraits d’enfants graves absorbés dans leur tâche d’écolier, pendant que leur professeur les dessine ou les modèle avec un morceau d’argile. Des lignes aux couleurs électriques traversent soudainement la toile, un rouge strident encadre une petite fille, c’est la joie de la peinture retrouvée.

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